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Le vibrant hommage d’Augustin Senghor à Aliou Cissé : « Il a réveillé le champion qui dormait en nous… »

Après neuf ans passés à la tête de la sélection nationale du Sénégal, le sélectionneur Aliou Cissé n’a pas été prolongé par le ministère des sports, qui a décidé de ne pas renouveler son contrat.

Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) n’a pas manqué l’occasion de se prononcer sur le départ de « El Tactico » au micro de Wiwsport lors de la cérémonie de remise du chèque et la présentation du trophée de l’UFOA-A des Lionceaux au siége de la FSF : « Ça a été l’occasion de rendre un vibrant hommage au coach Aliou Cissé qui vient de nous quitter dans les conditions que vous savez. On a pris acte de la décision de l’autorité qu’on ne poursuit pas l’aventure avec lui.

Mais il est important quand même de lui rendre hommage à ce stade là l’occasion ne s’était pas présenter l’urgence aussi c’était de se préparer pour les deux matchs importants à venir ou nous avons pris comme prétexte cette cérémonie là pour lui rendre un vibrant hommage en disant que Aliou Cissé avec son pays et avec son football a eu un destin fabuleux parce que pouvoir briller comme joueur avec une équipe nationale pendant des années en 2001, 2002 avec une finale de coupe d’Afrique, un quart de finale de coupe du monde et revenir 20 ans après gagner le premier trophée continental la CAN pour un pays c’est immense. »

Il est aussi revenu sur le destin fabuleux du désormais ex-sélectionneur des Lions : « C’est un destin fabuleux et rien ne pourra l’effacer, et ça, je pense qu’il est important pour nous, autres fédérations, nous autres comités, nous autres acteurs de football, avant qui que ce soit qu’on puisse lui rendre cet hommage là. La vie continue. Le football continue. Aliou l’a dit : même s’il n’est plus entraineur, personne ne peut effacer son nom du football sénégalais et de l’histoire du football sénégalais. Il est jeune, il a encore du chemin à faire, que ça soit ici ou ailleurs, on est persuadé qu’il le fera.

Il était important de magnifier son travail à cette occasion-là, et surtout de dire, comme je l’ai dit, son acte le plus fort : ça était de réveiller le champion qui sommeillait dans tous les Sénégalais. Pendant 60 ans, on nous a toujours crédité d’une qualité de footballeur sénégalais, alors qu’on ne gagnait jamais, on nous faisait favoris d’office sans que ça soit été par nos résultats, et c’est avec lui que, non seulement en tant que joueur, on a joué la première finale de CAN avec sa génération, les El Hadji Diouf, les Fadiga et tous les autres, je ne peux pas tous les citer. Et il est revenu encore pour pousser le bouchon jusqu’à ce qu’on remporte cette CAN », déclare le patron de la FSF.

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Wiwsport.com

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