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JO 2024 – La pertinente réflexion du pdt de la fédération de Canoë Kayak et Aviron : « L’appui financier aux athlètes doit être dans un programme planifié pour les quatre prochaines années « 

Dans un entretien avec le président de la fédération de Canoë Kayak et Aviron à la veille des joutes à Paris, Ady Fall est revenu sur le travail effectué pour avoir trois athlètes en lice dans ce rendez-vous mondial. Une première pour cette discipline qui participe dans cette compétition depuis 2008.

Est-ce un fait inédit de compter trois athlètes aux Jeux Olympiques ?

C’est une première pour le Canoë d’avoir trois athlètes en lice. Il y a le Canoë Sprint avec Combe Seck,  Yves Bourhis le Canoë Slalom, et le Kayak para canoë avec Edmond Sanka. Mais, nous sommes habitués à participer aux JO depuis 2008.

 Quel est le secret de cette performance de votre fédération ?

Le secret de cette performance peut se comprendre sur plusieurs angles. Il fallait trouver les moyens d’encadrement. Je pense que le Comité national olympique a bien compris notre message en répondant à notre demande. Pour Paris 2024, le CNOSS a une obligation de résultats, d’objectifs. C’est pourquoi, il y a eu une sélection de 18 athlètes qui avait pour objectif de décrocher la qualification olympique, ils ont eu des bourses. Ce sont ces bourses qui nous ont permis d’aller plus loin, plus haut. Le canoë en comptait, c’est le lieu de remercier le CNOSS.

Quelles sont vos attentes pour cette participation ?

D’abord avoir une très bonne participation et faire des résultats. Et puis, il y a cette deuxième médaille olympique, après Dia Ba, que tout le monde cherche. Toutes les fédérations et les athlètes courent après cela. Pour ces JO, après tout le travail effectué ces dernières années avec nos athlètes pour les mettre dans les meilleures conditions de performances, dans les centres de très haut niveau, participer aux compétitions internationales, c’est normal qu’ils rêvent de monter sur le podium. Il faut savoir que les JO ne sont pas une mince affaire, on doit être beaucoup plus réalistes. On retrouve tous les champions du monde de toutes les disciplines … D’après les tests qu’on a faits, ils peuvent aller très loin (jusqu’en finale), notamment avec deux athlètes dont je ne citerai pas les noms.

Il y a sans doute u regard particulier sur Combe Seck, la seule femme des trois athlètes du Canoë, qui est aussi porte- drapeau de la délégation.

Je rappelle que nous avons eu Kathia Ba en 2008 qui est la première fille dans cette discipline à prendre part aux JO, puis cette année-ci avec Combe Seck. Il est bon à préciser que pour la première fois, dans notre discipline, avec la bénédiction du CNOSS et du ministère des sports, nous sommes désignés co porte-drapeau avec elle. C’est un choix méritant avec tout le travail qu’elle a fait et continue à le faire.

Quel message lancez-vous à la délégation sénégalaise ?

Qu’ils abordent la compétition dans la concentration, la sérénité. Vu tout le travail abattu durant ces dernières années, nous ne pouvons que les féliciter et les encourager. Il faut être humble en mettant tous les atouts de son côté. Je remercie les encadreurs au niveau local et international. Là où s’entrainent mes athlètes à Harras, dans le club de Saint-Laurent-Blangy où nous avons trouvé des entraineurs de haut niveau en France. Remercier aussi le ministère des sports, même si c’est arrivé avec un peu de retard, c’est toujours important d’aider les athlètes. En espérant que la prochaine, nous allons recevoir cet appui dans un programme planifié lors des 4 prochaines années à venir. En espérant plus d’athlètes qualifiés…

wiwsport.com

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