SPORT

Beach Soccer – Ngalla Sylla fait le bilan des matchs amicaux : « Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a du travail à faire, l’équipe doit jouer souvent »

En jouant ces deux matchs amicaux avec la Mauritanie, Ngalla Sylla marquait son retour dans l’équipe nationale de Beach Soccer du Sénégal. A la fin du deuxième match qui s’est soldé par une victoire du Sénégal, le technicien a analysé l’état de forme de ses joueurs et dressé ses attentes à l’endroit de la FSF et de l’État du Sénégal pour rehausser le niveau du beach soccer sénégalais.

Quel bilan tirez-vous de cette double rencontre amicale ? 

Il fallait tourner l’effectif avec 14 joueurs et tout le monde a joué sauf le 3e gardien. ce qu’il faut retenir; c’est qu’on avait deux systèmes de jeu. Sur le plan offensif, on avait favorisé lors du premier match l’attaque placée et lors du deuxième match, il fallait retourner sur notre principe de départ, le jeu direct. Hier, cela n’a pas marché mais ce n’était pas aussi mal aussi. Parce qu’on n’a pas gagné mais on n’a dominé. On a rectifié sur le bloc défensif. Ce qu’il faut retenir sur l’ensemble des deux deux matchs, c’est qu’il y a du travail à faire et on y retourne dés lundi.

Qu’est ce que vous retenez sur l’état de forme de vos joueurs après ces deux matchs ? 

Il fallait faire 3 semaines de travail pour avoir la forme physique normale des joueurs. On ne l’a pas. Certains comme Mamadou Sylla sont fatigués avec la fin du championnat; Assane Ba aussi. D’autres joueurs aussi avec el championnat de Beach Soccer. Il faut attendre la 3e semaine pour voir les plus aptes à jouer le championnat. Le travail continue.

Pensez-vous finalement que la Mauritanie est un bon adversaire pour préparer la Guinée ? 

Oui, bien-sur. On a senti l’esprit derby et vous avez vu hier qu’ils ont jubilé. Il faut que les Sénégalais sachent que nous sommes l’équipe à battre. Nous sommes un modèle sur le football que ce soit le beach soccer et les autres catégories. Rien que de jouera avec le Sénégal est une source de motivation. On a vu que la Guinée s’est renforcée avec une expertise allemande pour se préparer. Nous aussi, on se prépare en conséquence.

Vous êtes parti, vous êtes revenu. Est-ce que vous avez retrouvé le même niveau de jeu du Sénégal ? 

Non ! Vous savez, c’est pourquoi j’ai tardé à signer. Parce que le plus important pour moi, ce n’est pas l’aspect financier. J’ai vu que mon pays était dans des difficultés, n’avait pas de coach. Avec tout ce qui s’est passé ici… Sur l’ensemble des joueurs presque 4 habitent avec moi alors que je ne connais même pas leur parent. Mais nous sommes une famille.

Peut-on savoir ce dont vous avez réellement besoin pour relever le niveau du beach soccer sénégalais ? 

Il faut vivre des moments comme cela. Jouer des matchs amicaux souvent. Il faut inviter les équipes, jouer avec le Portugal ici, pourquoi pas, inviter les équipes. Selon moi, c’est ce qui manque au Sénégal. Et après, peut-être l’État va appuyer avec un stade dédié au beach soccer. L’équipe doit voyager, jouer des matchs. Qu’on crée des tournois, l’équipe doit jouer souvent. On ne doit pas attendre les événements pour se préparer. La fédération doit mettre les moyens pour cela. Il faut être dans la compétition.

wiwsport.com

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Entrez Captcha ici : *

Reload Image