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Handball : « On ne veut pas que je joue avec le Sénégal », déplore l’ex-joueuse française Gnonsiane Niombla

À la suite de la polémique de 2015, quand le Qatar avait atteint la finale du Mondial masculin avec une équipe presque entièrement composée de joueurs naturalisés venus du monde entier, la Fédération internationale de handball (IHF) a durci ses règles sur les changements de nationalité sportive.

Désormais, pour pouvoir concourir pour une autre Fédération après avoir porté le maillot d’une équipe nationale, un ou une athlète doit non seulement respecter un délai de latence de trois ans, mais aussi apporter la preuve d’un lien avec le pays : y être né, avoir un parent ou un grand-parent qui y est né ou bien y résider depuis trois ans. Ce qui n’est pas le cas de Gnonsiane Niombla.

La Fédération sénégalaise espérait bénéficier d’une dérogation pour elle et pour Dounia Abdourahim sur la base de l’article 6.3.3 du règlement d’éligibilité, qui accorde des conditions plus souples aux nations émergentes. Mais le comité exécutif de l’IHF a rejeté sa requête en date du 14 novembre, considérant que « l’article 6.3.3 n’est pas pleinement pertinent dans ce cas car les deux joueuses françaises ne rejoignent pas une nation émergente », selon la décision que nous avons pu consulter.

Chez les femmes, le Sénégal figure en effet dans la liste des « Fédérations nationales développées » car il a participé à un Championnat du monde, en 2019. Quand bien même il s’agissait jusqu’à cette année du seul de son histoire et qu’il avait fini à la 18e place sur 24 équipes.

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