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Procès Sonko-Adji Sarr : les avocats de la défense dans le flou
La date est connue. L’affaire Sweet sera jugée le 16 mai prochain devant les Chambres criminelles. Du côté de la partie civile, on affiche sa détermination. « Il ne reste plus qu’à aller plaider », exulte Me El Hadji Diouf, dans les colonnes du journal Les Échos.
D’ailleurs, souligne la robe noire, il était temps qu’on tienne le procès. Car, justifie le conseil de l’ex-masseuse, cela fait plus de deux ans que le dossier « traîne ». Alors que, compare-t-il, l’affaire Sitor Ndour a été vidée en 8 mois.
Sauf que le camp d’en face semble surpris. Les avocats de Ousmane Sonko, poursuivi pour vols et menaces de mort, disent ne pas être en mesure de confirmer l’enrôlement du dossier. Ils affirment avoir été informés via la presse.
Me Ibrahima Mbengue, avocat de Ndèye Khady Ndiaye, la patronne de l’institut Sweet Beauty, a embouché la même trompette. « Je ne peux pas confirmer (la date de tenue du procès) puisque je n’ai pas reçu d’avis. Et ce n’est pas la presse qui doit m’informer », a-t-il lâché.