Assemblée nationale : les députés «simples» privés de voitures, la réforme qui énerve l’opposition
Le ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba, était hier, mardi, devant la commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale. Au menu : l’examen du projet de loi de finances 2023.
Une occasion saisie par l’argentier de l’État pour évoquer la question de la rationalisation de la mise à disposition des véhicules au parlement. D’après Libération, qui donne la nouvelle, il est prévu que les députés «simples» ne bénéficient plus de véhicules de fonction. À la place, une indemnité de transport de 700 000 francs CFA leur sera remise chaque mois et durant toute la durée de la législature.
Certains parlementaires de l’opposition ne l’entendent pas de cette oreille. D’après le journal, Birame Soulèye Diop, président du groupe parlementaire Yewwi, Ahmed Aïdara et Abass Fall, par exemple, ont estimé que les députés «simples» doivent être dotés de véhicules de fonction. C’est une question de principe, d’équité, plaident-ils.
Le président du groupe Benno, Oumar Youm, ainsi que Cheikh Seck, pour leur part, votent pour cette réforme. Ils ont rappelé, d’après Libération, que cette rationalisation constitue «une forte demande de l’opposition».
La question sera soumise au bureau de l’Assemblée nationale.